• Durée
    35 h (05 jours)
    Contactez-nous pour plus de détails.
  • Coût
    2 400.00 € HT
    2 880.00 € TTC
  • Session(s)
    · Du 7/4 au 11/4/2025
  • Participants
    Nombre de participant
    6 par session maximum
    1 par session minimum
  • Financement
    Financement à 100% par l’Afdas pour les publics recevables. (Dans la limite des budgets disponibles).
  • Hébergement
    Hébergement possible chez Terkane. Prise en charge des frais d’hébergement et de transport par l’Afdas. (Dans la limite des budgets définis).
  • Handicap
    Référent handicap Terkane
    Contactez-nous pour être mis en relation avec notre référent handicap
  • Contactez-Nous
    · Par Tél : +33 (0) 6 77 99 35 65 (Patrick)

STAGE DE FORMATION AFDAS -"L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE GENERATIVE AVEC FOOOCUS

 
Cette formation est financée à 100% 
L’IA DANS L'IMAGE GÉNÉRATIVE : TRANSFORMATION ET INNOVATION

Maîtriser Fooocus, de ses fonctionnalités de base aux techniques avancées, pour une utilisation professionnelle dans la création d'images générées par l'intelligence artificielle. C logiciel est entièrement gratuit, sans censure et travaille localement.


Informations Générales

IDENTIFICATION DU STAGE : L'intelligence artificielle dans la production audiovisuelle

Profil professionnel des stagiaires :
Auteurs, Graphistes, motion designers, artistes numériques, développeurs et professionnels de l’image souhaitant intégrer l’IA dans leur workflow.

Prérequis et expérience professionnelle des stagiaires :
Ce stage ne nécessite aucun prérequis.

Personne en situation de handicap :
Accessibilité (bâti) et type d'incapacité
Vous avez besoin d'aménagement ? Contactez-nous pour être mis en relation avec notre référent handicap.

Délais et traitement des dossiers :
En cas de financement par une OPCO (Opérateur de compétences)
AFDAS
 : 4 semaines avant le début du stage pour les intermittents, auteurs...
Pour les autres OPCO (Atlas, Commerce, Mobilité, Santé, entreprise de proximité, construction...), les délais varient suivant leur organisation.
En cas de paiement personnel :
Aucun délai

Dates et durée :Durée du stage : 35 heures — 05 jours — Durée hebdomadaire : 35.0 heures

Interlocuteur à la disposition des stagiaires
Patrick Belz | 0494532283 | contact@terkane.com

Lieu : Saint Raphaël (Provence-Alpes-Côte d'Azur)


contexte

Production de Médias et intelligence artificielle : un virage à négocier !

 

Elle est partout et nulle part à la fois. Outil révolutionnaire pour certains, mort de l'industrie pour d'autres, l'intelligence artificielle occupe toutes les pensées. Tout le monde s'interroge sur le virage à prendre et le sens à donner à cette nouvelle technologie qui envahit des pans entiers d'économie. Le monde de l'audiovisuel n'y coupe pas et va devoir composer avec ce nouvel arrivant sans compromettre un avenir perpétuellement chamboulé par les nouvelles technologies. À l'heure du déploiement massif des intelligences artificielles (IA) dites génératives donc capables de créer des sons, des images, du texte, les acteurs du monde audiovisuel redoutent un pillage culturel voire pire avec le remplacement voire la disparition de certains métiers. La France ayant toujours été aux avant-postes du droit d'auteur et de l'exception culturelle, elle a donc aujourd'hui aussi une responsabilité particulière sur la scène internationale afin d'éviter les dérives générées par l'IA. Que peut apporter l'IA aux métiers de la création audiovisuelle sans en compromettre l'avenir ? Le défi ne paraît pas si simple...

 

Un peu d'histoire...

L’intelligence artificielle (IA) est une discipline jeune d’une soixantaine d’années, qui regroupe un ensemble de sciences, théories et techniques (notamment logique mathématique, statistiques, probabilités, informatique) qui ambitionne d’imiter les capacités cognitives d’un être humain. Le terme « Intelligence Artificielle » a été proposé pour la première fois, en 1956, par John McCarthy lors d'un atelier au Dartmouth College (USA) afin de distinguer l’IA de la cybernétique. L’atelier est d'ailleurs reconnu comme le moment où l’IA est née. Les toutes premières années de l’IA ont été couronnées de succès, mais sont restées limitées aux applications primitives. La croyance était ancrée que les ordinateurs n'étaient que des calculatrices capables uniquement de faire des mathématiques. En 1968, avec son film « 2001 l’Odyssée de l’espace », Stanley Kubrick réalise un film qui résume en lui-même toute la somme de questions éthiques posées par l’IA : une fois atteint son haut niveau de sophistication, celle-ci représentera-t-elle un bien pour l’humanité ou un danger ? L’impact du film n'aura pas de portée scientifique, mais il contribuera à vulgariser le thème. C’est avec l’avènement des premiers microprocesseurs fin 1970 que l’IA reprend un nouvel essor et entre dans l’âge d’or des systèmes experts. Puis vers 2010, deux facteurs contribuent à l'essor à la discipline :

 

- L’accès tout d’abord à des volumes massifs des données. Pour pouvoir utiliser des algorithmes de classification d’image et de reconnaissance d’un chat par exemple, il fallait auparavant réaliser soi-même un échantillonnage. Aujourd’hui, une simple recherche sur Google permet d’en trouver des millions.

- Ensuite la découverte de la très grande efficacité des processeurs de cartes graphiques des ordinateurs pour accélérer le calcul des algorithmes d’apprentissage. La puissance de calcul de ces cartes - capables de plus de mille milliards d’opérations par seconde - a permis un progrès considérable pour un coût financier restreint.

 

L'industrie audiovisuelle dans les starting-blocks  !

Les premiers à avoir pris les choses en main et sorti les banderoles, par le biais du syndicat des producteurs indépendants (SPI), sont les professionnels d'Hollywood. Selon eux, l'IA et son utilisation doivent faire l'objet d'une régulation mondiale de façon urgente. L'application de l'IA dans le domaine audiovisuel avec un accent particulier sur la distribution, avec les questions qui en découlent pour la protection de la diversité culturelle. Quel est l’impact de l’IA sur la distribution de contenu en ligne via la VOD ou les plates-formes de réseaux sociaux, par exemple ? On pourrait affirmer qu’il n’y a jamais eu une époque où autant de films et de programmes étaient disponibles en un seul clic. Cette extrême variété de contenus se traduit-elle par une diversité culturelle accrue ou, au contraire, sommes-nous tous prisonniers de nos propres algorithmes qui recommandent sans cesse des « contenus similaires » ?

Nous pouvons désormais réaliser des films, des séries et des publicités en utilisant l'image et la voix d'acteurs  avec un personnage généré automatiquement et greffé sur la personne réelle grâce à la technologie de capture de mouvement. Mais cette technologie permet également de créer des images « deep fake » où le visage et la voix d'une personne peuvent être superposés à ceux d'une autre avec des résultats totalement convaincants, souvent à des fins nuisibles. C'est souvent le cas sur les réseaux sociaux, qui jusqu'à présent, n'ont pas su montrer la créativité positive de l'IA.

Certes, le génie créatif ne peut certainement pas être remplacé par une machine, mais l'IA ne doit pas se voir que comme une arme de destruction massive, elle est peut-être aussi un outil au service de l'audiovisuel. Par exemple, l'IA peut se révéler être un formidable outil pour le catalogage, l’indexation, les métadonnées et tout le travail de documentation. La technologie n’étant pas prête à fonctionner de manière autonome, toutes les données extraites avec l'IA ont un taux d'erreur généralement compris entre 3 % et 10 %. Pour cette raison, une supervision humaine est toujours requise notamment pour la correction et l'ajout d'informations pertinentes qui ne peuvent pas être automatisées.

 

Droits d'auteur : un casse-tête juridique

Nous pouvons désormais littéralement faire dire ou faire n'importe quoi à n'importe qui à l'écran grâce à cette magie visuelle électronique. Cela soulève clairement des défis juridiques en termes de questions de confidentialité et de droits de propriété intellectuelle. Pour l'actuel PDG de TF1, Rodolphe Belmer, « l'intelligence artificielle pourrait, selon lui, aider à produire des valeurs de spectacle », comme des effets spéciaux, à moindres frais, permettant de rivaliser avec les géants américains. « Un phénomène qu'il vaudrait mieux embrasser, car il est présent et ne cesse de grandir ». Obligation de transparence, subventions ciblées envers les sociétés recourant à des humains... Même s'il est encore tôt pour trouver des réponses définitives, certaines pistes sont déjà suggérées lors de conférences où le sujet revient régulièrement autour des tables. Autre difficulté qui découle de l'IA : les droits d'auteur. Une machine peut-elle être considérée comme une personne morale, un auteur et donc un titulaire de droits d'auteur ? Les œuvres générées par l’IA tombent-elles automatiquement dans le domaine public ? Le droit d'auteur est destiné à promouvoir le progrès de la science et des arts utiles et accorde un monopole limité aux auteurs dans le but d'encourager plus de travail créatif. La question cruciale semble être de savoir si l’« œuvre » est fondamentalement une œuvre d’auteur humaine, l’ordinateur n’étant qu’un instrument d’assistance, ou si les éléments traditionnels de la paternité de l’œuvre (expression littéraire, artistique ou musicale ou éléments de sélection, d’arrangement) , etc.) ont été en réalité conçus et exécutés non pas par un homme, mais par une machine.

La législation sur le droit d’auteur peut traiter de deux façons les œuvres créées sans intervention humaine ou presque : elle peut soit décréter que l’œuvre créée par un ordinateur ne peut être. Accorder la paternité d’une œuvre à la personne qui aura rendu possible sa création grâce à l’intelligence artificielle semble être l’approche la plus logique, le modèle britannique paraissant le plus efficace. Assurées d’avoir un retour sur investissement, les entreprises continueraient ainsi d’investir dans cette technologie.

Bref, la frontière est infime et il semble évident que le prochain défi sera de réguler et de s'adapter aux changements sans attendre les dérives potentielles.

 

Le rôle décisif des géants de la technologie

Alors que les GAFAM - Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft  - ainsi qu'OpenAI (entreprise détentrice de Chat GPT) font avancer les frontières de l'IA, ils sont de plus en plus confrontés à des défis en matière de réglementation. La réglementation de l'IA revêt une importance capitale et n'est pas que synonyme de sanctions, car elle peut à la fois créer des obstacles, mais aussi offrir des opportunités.

D'une part, une réglementation stricte peut limiter la rapidité de l'innovation et compliquer l'adoption de l'IA dans divers secteurs. Cela peut entraver la capacité des entreprises à exploiter pleinement le potentiel de l'IA, ce qui peut affecter leur compétitivité sur le marché. D'autre part, une réglementation claire et bien conçue peut offrir une certaine sécurité juridique et stimuler la confiance des consommateurs et des entreprises dans l'IA, en garantissant que son utilisation respecte des normes éthiques élevées. Par exemple, elle peut encourager des pratiques responsables en matière d'IA, comme l'équité, la transparence et la protection de la vie privée. Dans ce contexte, il est crucial de se conformer aux règles existantes, mais également de jouer un rôle dans l'élaboration des futures réglementations, en collaborant avec les législateurs et les parties prenantes pour développer des cadres qui favorisent l'innovation tout en protégeant les intérêts publics. La Chine s'est fixé comme objectif d'être le leader mondial de l'IA d'ici 2030, en soutenant activement le développement et l'application de l'IA à travers de vastes investissements et des initiatives de recherche. En Europe, l'Union européenne a adopté une approche plus prudente, mettant l'accent sur la réglementation éthique de l'IA, tout en soutenant le développement de technologies compétitives. Si l'IA marque le tournant de la nouvelle révolution industrielle, elle est, aujourd'hui, aux mains de puissances hors de nos frontières.


Objectif et Compétences Attestées

Objectif

Maîtriser Fooocus, de ses fonctionnalités de base aux techniques avancées, pour une utilisation professionnelle dans la création d'images générées par l'intelligence artificielle.

Compétences attestées

Le participant devra acquérir les compétences suivantes :

  • Comprendre les modèles de génération d’images (text-to-image)
  • Savoir utiliser les prompts : syntaxe, structure, mots-clés et styles
  • Comprendre les concepts de seed, steps, et de taille d’image
  • Savoir optimiser des résultats avec des commandes complexes
  • Savoir gerer des modèles et des checkpoints
  • Savoir créer des customisation avancées
  • Savoir fusionner des images et exploiter l'upscale et ses variations
  • Savoir utiliser une image comme prompt
  • Savoir ajouter un élément et des décors
  • Savoir utiliser InPaint / outPaint
  • Savoir utiliser le Faceswap

Informations Pédagogiques

Programme pédagogique de Fooocus : Initiation et perfectionnement

Jour 1 : Introduction et installation

Matin

  1. Installation de Fooocus
    • Téléchargement et installation sur différentes configurations (Windows, Mac).
    • Vérification des performances de la machine et configuration recommandée.
    • Présentation des modèles intégrés et des bibliothèques additionnelles.
  1. Fonctionnement de base
    • Tour d’horizon de l’interface utilisateur.
    • Création de votre première image avec un prompt simple.
    • Paramètres essentiels : taille, steps, seed, CFG Scale.

Après-midi
3. Création de variations simples

  • Comprendre et utiliser la fonction Variation pour itérer sur une image.
  • Utilisation de l’option Upscale pour améliorer la résolution et la qualité.
  1. Exercices pratiques
    • Générer une image, créer une variation et l’upscaler en haute résolution.

 

Jour 2 : Utilisation des styles et prompts avancés

Matin

  1. Maîtriser les styles
    • Sélectionner et appliquer des styles artistiques prédéfinis.
    • Utiliser des mots-clés pour ajuster le rendu esthétique (peinture, photoréalisme, style manga, etc.).
  1. Image comme prompt
    • Introduction à la fonctionnalité Image-to-Image.
    • Utilisation d’une image de référence pour guider la génération.
    • Ajuster la force de transformation (prompt strength).

Après-midi
3. Exercices : Création avec des styles spécifiques

  • Reproduire le style d’un artiste ou d’une période artistique.
  • Tester différentes influences visuelles en combinant styles et prompts.
  1. Introduction à une version simplifiée de ControlNet
    • Fonctionnalités basiques pour guider la génération avec des poses, contours ou compositions.

 

Jour 3 : Travaux sur les visages et détails avancés

Matin

  1. Fonction Faceswap
    • Introduction à la stabilisation des visages dans les itérations d’images.
    • Techniques pour conserver l’identité et les détails d’un visage.
  1. Inpainting : ajouter des détails
    • Utiliser la fonction d’Inpaint pour modifier des parties spécifiques d’une image.
    • Retouches : corrections des zones floues ou ajout de détails.

Après-midi
3. Exercices pratiques : Travail sur les visages

  • Modifier un portrait en préservant les traits principaux.
  • Améliorer une image générée en ajoutant des détails réalistes (cheveux, accessoires).
  1. Inpainting créatif
    • Retirer ou remplacer des éléments dans une scène.
    • Ajustement des couleurs et textures pour une intégration parfaite.

 

Jour 4 : Création d’environnements et agrandissement

Matin

  1. Fonction Outpaint
    • Agrandir une image existante tout en préservant son style et sa cohérence.
    • Utilisation d’Outpaint pour développer des environnements ou scènes artistiques.
  1. Décors et architectures
    • Travailler sur des paysages et intérieurs.
    • Techniques pour ajouter de nouveaux éléments : meubles, textures, ornements.

Après-midi
3. Exercices pratiques : Outpaint

  • Agrandir une image existante en conservant le style initial.
  • Travailler sur des images d’architecture : prolonger une façade ou créer un arrière-plan détaillé.
  1. Combinaison Inpaint/Outpaint
    • Ajouter des détails architecturaux ou modifier des éléments existants.
    • Création d’un décor cohérent avec ajout et retrait d’objets.

 

Jour 5 : Projet final et optimisation

Matin

  1. Travailler sur une image d’architecture ou de décoration
    • Études de cas réels : décoration d’intérieur, aménagement extérieur.
    • Ajout d’éléments spécifiques (plantes, mobilier) et suppression d’objets inutiles.
  1. Finalisation avec Inpaint et Outpaint
    • Harmonisation de l’éclairage et des textures.
    • Techniques pour finaliser un rendu professionnel.

Après-midi
3. Projet final

  • Chaque participant réalise un projet complet selon ses besoins :
    • Portrait détaillé.
    • Environnement ou décor architectural.
    • Série d’images pour une présentation ou un portfolio.
  1. Feedback et conclusion
    • Analyse et amélioration des projets.
    • Révision des points clés.
    • Présentation de ressources pour aller plus loin avec Fooocus et l’IA générative.

Informations Complémentaires

Supports fournis aux stagiaires :

  • Fichiers d'exercices.
  • Documentation simplifiée pour chaque fonctionnalité (PDF).
  • Guide des meilleures pratiques pour un usage professionnel.

Chaque stagiaire dispose d'un ordinateur Mac mini M4 avec les logiciels et d'une connexion Internet Fibre permanente. La salle de formation est équipée en réseau avec un vidéoprojecteur, scanner et imprimante

1 stagiaire par poste de travail
Évaluation pédagogique "L'intelligence artificielle dans la production de médias" : Évaluation pédagogique en fin de parcours.
Évaluation en continu pendant les exercices pratiques.
Évaluation de progression après chaque thématique.


Formateur

Stephan RICHAUD
Animateur, Motion Designer, Truquiste

Stephan Richaud réalise des génériques et des effets spéciaux pour le cinéma et la télévision. Il intervient sur des story telling et des animations en flat design et en 3D.

Après une formation aux beaux arts, il  étudie des logiciels d'images fixes et animées. Il intègre les équipes d'Arte, TF1 et France 3, Disney pour la réalisation de VFX, du compositing, de l'habillage et de l'animation.

Passionné d'effets spéciaux, et de dessins animés, Stéphan est engagé dans l'échange autour de la culture d'image animée et les techniques les plus avancées.