• Durée
    49h (7 jours)
  • Coût
    3 360.00 € HT
    4 032.00 € TTC
  • Session(s)
    · Du 9/12 au 17/12/2024
  • Participants
    Nombre de participant
    4 par session maximum
    1 par session minimum
  • Financement
    Financement à 100% par l’Afdas pour les publics recevables. (Dans la limite des budgets disponibles).
  • Hébergement
    Hébergement possible chez Terkane. Prise en charge des frais d’hébergement et de transport par l’Afdas. (Dans la limite des budgets définis).
  • Handicap
    Référent handicap Terkane
    Contactez-nous pour être mis en relation avec notre référent handicap
  • Contactez-Nous
    · Par Tél : +33 (0) 6 77 99 35 65 (Patrick)

STAGE DE FORMATION AFDAS - "PRISE DE VUESOUS MARINE (Canon R5C, Nauticam, WACP2..)

 
Cette formation est financée à 100% 

 

VOUS APPRENDREZ À :
Maîtriser le fonctionnement de la chaîne de fabrication d’un film sous marin


- Compréhension technique et physique de la prise de vue à l'air et à l'eau

- La préparation du matériel - test d'équilibrage, étanchéité
- Les bases de l'éclairage sous marin

- Savoir régler une caméra en fonction des situations de tournage

- Choisir des optiques et des ports (hublots)

- Les règles de sécurité en plongée

- l'entretien des équipements

- Tournage en mer

- lecture des rushs et premier montage


Informations Générales

IDENTIFICATION DU STAGE : Initiation à la prise de vue vidéo numérique

Profil professionnel des stagiaires :
Ce stage de prise du vue s’adresse aux photographes, réalisateurs, opérateurs de prise de vue

Prérequis et expérience professionnelle des stagiaires :
Être plongeur niveau 2 ( CMAS ) en capacité d’attester d’un minimum de 100 plongées dans les 3 dernières années ou plongeur classe 1B ou 1A ou tout diplôme internationaux équivalent.
Être photographe ou vidéaste professionnel


Personne en situation de handicap :
Accessibilité (bâti) et type d'incapacité
Vous avez besoin d'aménagement ? Contactez-nous pour être mis en relation avec notre référent handicap.


Délais et traitement des dossiers :
En cas de financement par une OPCO (opérateur de compétences)
AFDAS
 : 4 semaines avant le début du stage pour les intermittents, auteurs...
Pour les autres OPCO (Atlas, Commerce, Mobilité, Santé, entreprise de proximité, construction...), les délais varient suivant leur organisation.
En cas de paiement personnel :
Aucun délai

Dates et durée :Durée du stage : 49 heures — 07 jours — Durée hebdomadaire : 35.0 heures

Interlocuteur à la disposition des stagiaires
Patrick Belz | 0494532283 | contact@terkane.com

Lieu : Saint Raphaël (Provence-Alpes-Côte d'Azur)


CONTEXTE


Opérateur de prise de vue sous-marine :

une passion sous pression !
 

Au départ, le pari fou d'une poignée de passionnés, aujourd'hui une réelle discipline : la prise de vue sous-marine est devenue une vraie spécialisation dans le monde de l'audiovisuel. Nombreux sont ceux qui veulent se jeter dans le grand bain pour en faire leur métier. Et cela ne s'improvise pas : il faut combiner une maîtrise de la plongée, mais aussi la technique particulière inhérente à la captation en milieu sous-marin. Un métier passionnant qu'ils sont de plus en plus nombreux à vouloir exercer. Plongée au cœur du métier d'opérateur de prise de vue sous-marine !
 
Un environnement de travail atypique
 
Pour comprendre comment la prise de vue sous-marine a commencé à intéresser le public, il faut sûrement se replonger dans les archives du commandant Cousteau qui a su immortaliser ses pérégrinations subaquatiques avec les moyens techniques de l'époque. Une révolution qui a fait prendre conscience que le monde de l'audiovisuel, en général, et du cinéma, en particulier, pouvait tirer profit de cette technique pour les besoins d'un film ou d'un documentaire. S'en est suivie une succession de projets au fil des décennies et aussi des avancées techniques du matériel. Ce qui a rendu d'autant plus attrayant le métier d'opérateur de prise de vue sous-marine. Être vidéaste sous-marin, c'est capturer et magnifier toutes les merveilles naturelles qui se cachent sous la surface pour le bien d'un film. Toutefois, avant d'embarquer une caméra sous l'eau, l'opérateur doit valider ses compétences de plongée et acquérir un « statut » de plongeur. Il faut savoir qu’une prise de vue sous-marine requiert un personnel formé et certifié dès un mètre de profondeur. En effet, la réglementation de la plongée loisir diffère de celle de la plongée professionnelle, cette dernière dépendant du ministère du Travail. Ainsi le Code du travail s’applique lors d’un tournage sous-marin, et impose certaines contraintes, des brevets et des responsabilités spécifiques.
Deux habilitations professionnelles sont possibles : soit jusqu’à trente mètres de profondeur, soit jusqu’à cinquante mètres de profondeur.
L’objectif final est d’obtenir une qualification à l’hyperbare en conformité avec la réglementation en vigueur. Le titulaire peut utiliser cette certification en complément de son activité professionnelle principale afin d’exercer son métier en immersion.
La plupart des formations de vidéo sous-marine n'acceptent d'ailleurs pas les étudiants qui ont effectué moins de 50 à 100 plongées. Obtenir donc en amont son certificat de plongée apparaît être une condition sine qua non afin d'exercer la discipline. Il faut savoir aussi que l'opérateur de prise de vue sous-marine ne sera pas forcément sollicité que pour des projets dans les eaux chaudes de la mer des Caraïbes. Filmer la faune sous-marine dans des eaux très froides au large des côtes de l'Amérique du Sud ou une épave en haute mer quelque part dans l'océan Pacifique font partie du champ des possibles. Une bonne préparation physique est alors nécessaire pour se retrouver dans les meilleures dispositions lors du tournage.
À savoir que l'un des dangers les plus courants dans cet environnement de travail est celui du chargement de tâches, un terme issu de la plongée sous-marine. Cela fait référence à la  multiplication du nombre d'actions dont est responsable le preneur d'images.
C'est pourquoi les tournages doivent être encadrés par un responsable de la plongée diplômé, l’exécution de la prise de vue nécessitant un opérateur spécialisé et au moins un assistant spécialisé selon les configurations. À cela, il faut rajouter une assistance obligatoire aux comédiens. Bref, un protocole bien précis à suivre !
 
 
Pas de place au hasard pour l'équipement
 
Une fois sur place, l'opérateur se lance dans une étape indispensable : le repérage avec une équipe de plongeurs où il effectuera une immersion afin de trouver le ou les emplacements idoines pour les différentes prises de vue. Ce repérage permet également de lister le matériel nécessaire à apporter le jour J. Le mieux est de préparer son équipement chez soi et non sur le bateau où l’espace est souvent restreint. Une caméra est un gros investissement, mais sous l’eau le caisson l’est également. En général, le prix du caisson est équivalent à celui de la caméra ! En plus d'être parfaitement étanche, le caisson permet d’accéder au système de commande, d'orienter par exemple la caméra afin de suivre un sujet précis. Son hublot doit être parfaitement transparent et protéger de la condensation afin de permettre une vision parfaite des objets ou espèces filmés. Une préparation du matériel faite dans la précipitation peut aboutir à une noyade de l'équipement. Il suffit d’un grain de sable sur le joint du caisson pour abîmer considérablement le matériel. La caméra peut être portée par un plongeur, un scaphandrier, par un drone subaquatique ou avec un engin téléguidé. Dans le cas de collectes d'informations pour le compte de la faune, le dispositif peut même être fixé directement sur un animal.  Dans tous les cas, l'immersion nécessite un équipement spécifique : étanche, adapté aux faibles éclairages et résistants à la pression.
La composante lumière rentre également en ligne de compte afin de mener à bien un tournage. La lumière est aussi indispensable au photographe sous-marin qu’au photographe de studio. Le milieu subaquatique a cette propriété bien connue des plongeurs d’une extinction progressive des couleurs avec la profondeur, en commençant par les rouges. Si le caméraman peut parfois espérer s’en tirer avec la lumière naturelle dans les cinq premiers mètres, il ne pourra éviter ensuite des images « dans le bleu ». Ce phénomène, qui lui impose d’apporter de la lumière artificielle pour restaurer les couleurs, se voit confronté à un autre : le manque de pureté de l’eau. Le débutant réalisera très vite les limites de cet éclairage dans l’axe optique mettant en avant les particules en suspension (sable, plancton…). Avec cette «  obscurité », les conditions de tournage varient considérablement d'une heure à l'autre et l'ajout de projecteurs semble incontournable.
Autre élément à prendre en considération : la distance du sujet qui est complètement tronquée. Cela impose de travailler le plus près possible du sujet, chaque fois, sauf à vouloir volontairement jouer de cet effet. C'est la raison pour laquelle, en prises de vues subaquatiques, on privilégie les optiques à très grand angle pour pouvoir travailler au plus près, tout en pouvant faire entrer la totalité de la scène voulue dans le champ.
Enfin, les opérateurs de prise de vue sous-marine doivent aussi s'équiper avec l'achat et l'entretien de leur propre équipement de plongée afin de sentir à l'aise une fois immergé,  avec du matériel avec lequel il soit familier.
 
De plongeur à vidéaste ou l'inverse !
 
Comme la profession de cameraman, en général, l'opérateur de prise de vue sous-marine ne déroge pas à la règle et possède souvent le statut d'intermittent du spectacle. Technicien de l’audiovisuel, il peut travailler tant pour des sociétés de production, collaborer pour un film. Ce métier peut impliquer des déplacements pour des reportages ou des tournages, et parfois un éloignement du domicile de plusieurs jours. Son métier varie selon le secteur que ce soit le cinéma, la télévision, et la nature du projet. Parfois, ceux qui choisissent la voie de la capture d'images subaquatiques possèdent une formation ou une expérience dans l'audiovisuel, le montage ou la réalisation de films documentaires et souhaitent se spécialiser dans la vidéo sous-marine. Dans d'autres situations, des plongeurs expérimentés décident de prendre une caméra et de commencer à filmer la vie marine qu'ils rencontrent. À l'instar de Christian Preton, l'une des figures de l'image sous-marine en France qui a participé à la campagne d'exploration du Titanic. Les parcours sont variés, mais peu importe le cheminement emprunté, le socle commun reste la passion. Le temps et la pratique feront le reste.
Les horaires de travail sont liés à l'événement à enregistrer, mais une journée de travail en immersion ne doit pas excéder six heures maximum. Passé ce temps, le manque de vigilance et de concentration peut provoquer un réel danger. En outre, de nombreux professionnels utilisent leurs vidéos sous-marines au profit de la conservation marine, un sujet au cœur des préoccupations mondiales. De plus, ils peuvent aider les autres à comprendre la vie marine en partageant leurs images. Cela fait de la vidéo en elle-même une forme d'éducation.
Enfin, selon les données recueillies, en 2017, l'opérateur de prise de vue sous-marine a engendré sur une année une moyenne de 50 000 euros. Mais ce montant dépend surtout des compétences du technicien, des projets auxquels il prend part, de son expérience, … Une profession qui, grâce au progrès technique, a des perspectives réjouissantes dans les années à venir.

 


Objectif et Compétences Attestées

Objectif

MAÎTRISER LE FONCTIONNEMENT DE LA CHAÎNE DE FABRICATION D’UN FILM SOUS MARIN

Compétences attestées

Le participant devra acquérir les compétences suivantes :

  • COMPRENDRE TECHNIQUEMENT ET PHYSIQUEMENT LA PRISE DE VUE À L'AIR ET À L'EAU
  • MAITRISER LES BASES DE L'ÉCLAIRAGE SOUS MARIN
  • RÉGLER UNE CAMÉRA EN FONCTION DES SITUATIONS DE TOURNAGE
  • SAVOIR CHOISIR DES OPTIQUES ET DES PORTS (hublots)
  • APPLIQUER LES RÈGLES DE SÉCURITÉ EN PLONGÉE
  • SAVOIR METTRE EN OEUVRE UN TOURNAGE EN MER
  • SAVOIR ENTRENIR SON MATÉRIEL

Informations Pédagogiques

La Prise de vue vidéo - Les fondamentaux :

I DÉROULEMENT DE LA FORMATION - Partie 1

(1) NOTIONS DE BASE :
Principe, couleurs, standards et normes, les formats de capteurs (full frame-s35, apsc-s16,…) 
La relation entre qualité d’image et surface du capteur (plage dynamique, bruit…) 

Notions d'optique (air/eau)
- Principes
- Les objectifs & dômes ( acrylique & verre)
- Qualité d'image, Prix, Reflets,Durabilité, Équilibre, Poids, Fractionnements... 
Notions de la lumière (air/eau)
- Principes
- Le matériel d'éclairage
- Qualité, Prix, Durabilité, Batterie, Équilibre, Poids

(2) PRISE EN MAIN DU MATÉRIEL DE PRISE DE VUE.

- Réglage des paramètres de prise de vue du canon R5C

Fonctionnement du Canon R5C

Histogramme, exposition, obturateur, diaphragme, iso, balance des blanc, dynamic range, HDR, profil d’image, le LOG, fréquence d’image, carte vitesse débits d’enregistrement, lecture
- Vérification du graissage des joints d'étanchéité
- Montage des éléments dans le caisson Nauticam R5C
- Vérification de la propreté du capteur et de l'optique, montage des éléments optique ( CANON RF, AF)
- Réglage du moniteur et montage des éléments du moniteur
- Vérification des câblages et du Vacuum Nauticam


(3) PRISE EN MAIN DU MATÉRIEL NAUTICAM.

- Vérification de la propreté et installation du WACP2
- Découverte des commandes du caisson Nauticam,
- Découverte des commandes du caisson moniteur Nauticam Ninja,
- Découverte du matériel d'éclairage en lumière continue et en mode flash.

(4) LA RÉGLEMENTATION PROFESSIONNELLE
Chapitre 1 Les textes qui réglementent la plongée professionnelle

I L’organisation du travail en mention B.
Les conditions de séjour en milieu hyperbare
La composition d’une équipe : les différentes fonctions
- Le COH
- L’opérateur
- L’opérateur secours
- Le surveillant
 
Les tables
- Plongée simple
- Plongées successives
- Niveaux multiples
- Nitrox

Les documents obligatoires
La fiche de sécurité
Les procédures d’intervention, DUER, MSH
La co-activité

Chapitre 2 : la sécurité en plongée 
Rappel sur les accidents liés au risque hyperbare
Les dangers liés au milieu
Les barotraumatismes
Les ADD
 
Apprendre a sécuriser une plongée
- Quelques principes de base
- Mises en situation théorique
- Mises en situation pratique

(5) PLONGÉE D'EXPLORATION & PRÉPARATION DU PREMIER EXERCICE

- Découverte du site de plongé à filmer
- Test  des commandes du caisson Nauticam, et du Ninja

II DÉROULEMENT DE LA FORMATION - Partie 2

l faudra imaginer les moyens humain et technique nécessaires pour réaliser un film sous-marin. Il sera question d'établir un budget et un planning pour prendre conscience de ce qu'implique la réalisation d'un film ou d'un programme TV.

(1) EXERCICES DE TOURNAGE EN MER
- Le choix des site sera en fonction des conditions météo
- Maniement des commandes du caisson Nauticam, et du Ninja
- Utilisation de l'éclairage

(2) TOURNAGE D’UN SUJET EN CONDITIONS RÉELLES
- Conception et réalisation en amont
- Découpage technique
- Préparation du matériel
- Tournage

(3) POST-PRODUCTION
Transfert des médias et sauvegardes.
Dérushage

 

 


INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

Méthode mobilisée : la prise de vue sous-marine :

Plongées et matériels :
Nous utilisons un bateau club de plongé équipé pour plonger en sécurité.

Le tarif des plongées ainsi que le matériel des plongeurs ne sont pas compris dans la formation.
Vous pouvez toutefois louer du matériel au club de plongée.

Terkane bénéficie d'un tarif négocié
Vous devez avoir un ordinateur de plongée

 

Matériel de prise de vue :
Canon R5C
Objectif Canon RF 15-35
Atomos Ninja V
Carte cfast 1 To x2
Lecteur de carte cfast

Matériel sous-marin
Nauticam caisson pour Canon R5 C NA-R5C #A577768
Adaptateur M24 pour câble HDMI 2.0 (à utiliser avec 25087 avec NA-A7RIV NA-A7S III) #A600660
M24D1R205-M28A1R170 HDMI 2.0 Cable (pour NA-T3 à utiliser avec le caisson Ninja V) #A592491
Nauticam Atomos Ninja V-S 5'' 4Kp60 4:2:2 10-bit (excl. HDMI 2.0 cable) avec module SDI Atomos #A531939
CR1535-Z bague de zoom pour Canon RF 15-35mm F/2.8L IS #A579090
Nauticam bague d' extension 35 modèle II avec vérrouillage #A587656
Nauticam WACP-2 convertisseur grand angle pour 14mm #A526343
Nauticam vacuum M16 TYPE II avec pompe #A590180
Nauticam clamp de serrage standart #A598406/A598414/A598411/A598413
Clamp standard long nauticam #A594822/A594820/A594821/A594823
Bras Flotteur WeeFine ajustable 220x88mm (+520g) WFA37
WeeFine 12 ''Bras de rotule
Stix mousse incompressible pour bras 1x STIX
Poignée supérieure pour E2 / F / C70 / BGH1 / BMPCC #A584946
Weefine smart focus 10000 #83040043
ArmShot sangle de securité
Sangle de corde nauticam 27cm avec deux mousquetons
Boule 25 mm avec fixation m10 ( et trou pour sangle nauticam 

Salle avec système de sonorisation :
Chaque stagiaire dispose d'une station avec les logiciels, et d'une connexion Internet ADSL permanente. La salle de formation est équipée en réseau avec un vidéoprojecteur, scanner et imprimante.


1 stagiaire par poste de travail
Évaluation pédagogique la prise de vue Sous-Marine :

Évaluation continue tout le long de la formation.

Planning d'une journée type9h00 - 12h30 Alternance de théorie et de mise en pratique.
13h30 - 17h00 Alternance de théorie et de mise en pratique.