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- Durée
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21 h (3 jours)
Sur demande toute l'année, contactez-nous pour plus de détail.
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- Coût
- 1 680.00 € HT
- 2 016.00 € TTC
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- Session(s)
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· Du 27/11 au 29/11/2024
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- Participants
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Nombre de participant
4 par session maximum
1 par session minimum
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- Financement
- Financement à 100% par l’Afdas pour les publics recevables. (Dans la limite des budgets disponibles).
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- Hébergement
- Hébergement possible chez Terkane. Prise en charge des frais d’hébergement et de transport par l’Afdas. (Dans la limite des budgets définis).
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- Handicap
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Référent handicap Terkane
Contactez-nous pour être mis en relation avec notre référent handicap
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· Par Tél : +33 (0) 6 77 99 35 65 (Patrick)· Par Mail
STAGE DE FORMATION AFDAS - "LA PRISE DE SON POUR L'IMAGE DE FICTION" - TECHNIQUES AVANCÉES
formation financée à 100%
VOUS APPRENDREZ À CHOISIR DES MICROS ET UN DISPOSITIF EN FONCTION DU TYPE DE TOURNAGE (PUBLICITÉ, DOCUMENTAIRE, FICTION).
Informations Générales
IDENTIFICATION DU STAGE : la prise de son pour l'image
Profil professionnel des stagiaires :
Ingénieurs du son TV et long métrage, perchman de fiction...
Prérequis et expérience professionnelle des stagiaires :
Aucun prérequis n'est nécessaire.
Personne en situation de handicap :
Accessibilité (bâti) et type d'incapacité
Vous avez besoin d'aménagement ? Contactez-nous pour être mis en relation avec notre référent handicap.
Délais et traitement des dossiers :
En cas de financement par une OPCO (Opérateur de compétences)
AFDAS : 4 semaines avant le début du stage pour les intermittents, auteurs...
Pour les autres OPCO (Atlas, Commerce, Mobilité, Santé, entreprise de proximité, construction...), les délais varient suivant leur organisation.
En cas de paiement personnel :
Aucun délai
Dates et durée :Durée du stage : 21 heures — 3 jours — Durée hebdomadaire : 35.0 heures
Interlocuteur à la disposition des stagiaires
Patrick Belz | 0494532283 | contact@terkane.com
Lieu : Saint Raphaël (Provence-Alpes-Côte d'Azur)
CONTEXTE
L'ingénieur du son : un métier au service de l'image
La polyvalence avant tout !
Les ingénieurs du son sont non seulement chargés de placer de manière précise et artistique la musique, le dialogue et les effets sonores dans bon nombre de films et d'émissions de télévision, mais ils jouent également divers rôles sur un large éventail de projets. Que ce soit dans l'univers des jeux vidéo, les événements culturels ou encore lors de représentations théâtrales en direct et bien plus encore. Selon la spécialité choisie, les ingénieurs du son peuvent travailler dans une multitude de lieux : des plateaux de cinéma et de télévision aux centres de conférence, studios de musique, agences de publicité, stations de radio, ou encore dans un décor naturel en plein air... Bref, une polyvalence permanente qui caractérise la facilité d'adaptation qui semble être un prérequis indispensable à l'exercice de la profession.
L'ingénieur du son s'occupe donc des enregistrements et de la réalisation sonores d'un film par l'apport de sons synchrones et de sons dits « seuls ». Il a pour objectif la restitution et/ou la création d'un espace sonore dans sa globalité. Il peaufine les aspects techniques et mécaniques du son : de son enregistrement, de sa manipulation, de son mixage et de sa reproduction. En accord avec le réalisateur, le producteur ou l'artiste, il définit les solutions techniques permettant une prise de son optimale en mettant en place les étapes suivantes :
- Identifier les caractéristiques du lieu choisi
- Déterminer le type et l'emplacement du matériel sonore
- Installer le matériel et s'assurer de son bon fonctionnement
- Poser des micros sur des intervenants
- Diffuser une composition sonore (bande son, musique, effets sonores)
- Réaliser une opération de maintenance
- Définir des besoins en équipement
- Enregistrer des voix et des sons additionnels
- Effectuer des prises de son avec une perche
- Caler des sons (musique, bruitage, jingle)
- Mixer les sources sonores
Souvent, la prise de son « colle » à l'image pour former un ensemble cohérent. Pour chaque plan, le technicien du son doit adapter sa façon de travailler. En fonction des choix techniques du réalisateur (valeur du cadre, mouvements des acteurs et de la caméra, ...), il va déterminer la manière dont la principale prise de son doit être effectuée. A l'approche du tournage, il essaie ainsi de rassembler toutes les informations nécessaires sur les décors envisagés. Pour nombre de décors naturels, le mieux est de faire des repérages pour se rendre compte des conditions de prises de son du ou des lieux choisis. Certains endroits peuvent être difficiles pour une prise de son directe valable (passages de train, d'avion, travaux bruyants,) Une fois toutes ces informations recueillies, l'ingénieur du son établit une liste du matériel nécessaire et propose des procédures d'enregistrement qui tiennent compte de la postproduction prévue. Il apporte un soin particulier au choix des microphones qui doivent être adaptés aux besoins de chaque plan, et notamment aux prises de son « de près » des voix des comédiens. Il installe ensuite les micros nécessaires, effectue les câblages et la connectique et raccorde tous les micros (filaires et HF) au dispositif d'enregistrement.
L'enregistrement se réalise à l'aide d'une console de mixage et d'un enregistreur numérique multipistes. Avant tout, le multicanal permet l'immersion de l'auditeur. Même si le multicanal ne reproduit pas totalement les conditions acoustiques, il permet néanmoins ce que l'on appelle une spatialisation des sons ainsi que la reproduction des mouvements des sources sonores. L'ingénieur du son contrôle chaque piste à l'aide d'un casque, et règle en temps réel les niveaux d'enregistrement avec une mixette. Il est d'ailleurs très important de savoir évaluer et jauger immédiatement la situation sonore afin de proposer de rejouer une prise enregistrée. Se montrer convaincant à ce moment-là relève parfois d'une prouesse en termes de diplomatie et il doit souvent trouver des compromis auprès des comédiens, du directeur de la photographie, des cadreurs, des équipes de décorateurs.
L'importance du perchman
Depuis l'avènement du premier micro à perche en 1929, cet équipement est rapidement devenu un outil indispensable pour capturer le son directement sur place lors des longs métrages, des émissions de télévision et des publicités. Mais le micro-perche a une particularité : il doit rester invisible aux yeux des téléspectateurs. C'est pourquoi l'ingénieur du son est souvent secondé par un technicien appelé perchman. Ce dernier doit capter la voix des intervenants sans les déranger, ni dépasser les limites du « cadre », c'est-à-dire du champ visuel de ce que la caméra enregistre.
Le perchman est responsable du placement du microphone principal, soit un microphone placé au bout d'une perche télescopique. Il place et déplace le micro en temps réel, il suit les voix à capter en silence et avec délicatesse. Il doit veiller à ne pas entrer dans l'image ou à ne pas faire d'ombre visible. C'est pourquoi, le perchman travaille aussi en collaboration étroite avec le cadreur. De même, que l'ingénieur du son doit choisir un endroit d'où il peut observer le plateau et l'action devant la caméra. Savoir se faire petit en quelque sorte afin de réaliser une grande tâche.
Le travail dit à la perche est un exercice compliqué et parfois très physique : même si le poids des perches a considérablement diminué, le poids du micro au bout d'une longueur de plusieurs mètres devient vite pesant. Un exercice qui peut apparaître simple à première vue, mais qui, sur le terrain, est un peu plus complexe. Afin de suivre l'action de la scène et d'acquérir le son le plus propre possible, le perchman doit également mémoriser le placement des acteurs et répondre avec sensibilité aux petits mouvements et aux improvisations. Il est un membre à part entière de l'équipe de production sonore et agit comme le bras droit de l'ingénieur du son. Il est également le garant du maintien en bon état de tous les équipements audio et peut être amené à effectuer des réparations sur le vif.
Son statut a évolué au fil du temps, mais l'univers du cinéma a vite saisi l'importance du son dans le poids des images et aujourd'hui pas ou peu de projets voient le jour sans faire appel à un perchman.
Quand la créativité rencontre la technologie
L'industrie du son a débuté de manière principalement mécanique, avec une batterie d'accessoires dédiés à capturer le son. Aujourd'hui, le défi de la profession est davantage orienté vers le numérique. Les ingénieurs du son ont besoin d'une base solide de compétences et de connaissances techniques pour accomplir un travail de qualité. Posséder une oreille hautement sélective pour une écoute concentrée permet notamment de déceler le moindre bruit parasite et identifier sa source le cas échéant. Une très bonne connaissance en acoustique fait partie des attributs de l'ingénieur du son. Au même titre que son savoir électronique. Mais cela ne veut pas dire que le travail du son est un domaine purement technique. Un ingénieur du son est aussi responsable de la dimension artistique dans un enregistrement, ce qui nécessite également une forte composante créative. L'univers sonore contribue grandement à la façon dont nous percevons un film. Certaines des tâches spécifiques qu'un ingénieur du son effectue peuvent inclure la minimisation des sons indésirables sur le plateau, la régulation de la qualité sonore et des niveaux de volume pendant les sessions d'enregistrement, la collaboration avec les producteurs et d'autres professionnels pour déterminer et créer le son souhaité, superviser les systèmes audio pendant la production, et beaucoup plus.
Du côté technologique, les ingénieurs du son doivent maîtriser un certain nombre d'outils dans leur travail tout en se tenant informé des évolutions de chaque outil dans le temps. : convertisseurs (analogique-numérique, numérique-analogique), compresseurs à plage dynamique de stations de travail audio numériques (DAW), microphones, consoles de mixage et logiciels dédiés à la postproduction.
Afin d'obtenir des contrats, l'ingénieur du son doit se bâtir une réputation. Sa sollicitation est souvent motivée par son expérience et sa notoriété. Les plus demandés sont ceux qui savent être force de proposition artistique auprès du réalisateur. La majorité des ingénieurs du son possède le statut d'intermittents du spectacle. En moyenne, le salaire minimum est de 1 457 € par semaine de 35 heures. Plus rarement, il peut être salarié et son salaire peut varier de 1 600 à 3000 euros environ. Une moyenne calculée sur les déclarations des professionnels eux-mêmes et qui varie en fonction des projets auxquels ils participent (grosse production, série qui peut garantir les heures à l'année, etc.). Comme dans toute profession artistique, les horaires de travail sont irréguliers, ils peuvent être de jour comme de nuit, en fonction des contraintes de tournage. A savoir que l’ingénieur du son est au sommet de la hiérarchie des techniciens du son.
Objectif et Compétences Attestées
Objectif
Prendre le son avec ou sans comédien en respectant les attentes du réalisateur et les contraintes de la production audiovisuelle
Compétences attestées
Le participant devra acquérir les compétences suivantes :
- Savoir choisir des micros et un dispositif en fonction du type de tournage et de ses contraintes,
- Définir une méthodologie en amont du tournage et en cas de dysfonctionnement du matériel,
- Maîtriser la prise de son en tournage avec ou sans comédien,
- Maîtriser les HF et les radios fréquence
- Maîtriser le phasing, déphasing, l'inversion de phase
- Maîtriser l'enregistrement stéréo
- Maîtriser les réglages des mixeurs enregistreurs Sound Devices 633, 788TSSD, CantarX3 - 24 Pistes
- Maîtriser la synchronisation avec la (les) caméra(s) et l'enregistreur (Time code),
- Maîtriser la gestion des antennes d'extension
- Maîtriser les techniques de dialogue entre Perchman et ingénieur du son
- Savoir faire un rapport son,
- Sauvegarder les fichiers
Informations Pédagogiques
Programme pédagogique la prise de son pour l'image :
- Introduction
Le son, qu’est-ce que c’est ?
Les grands principes de fonctionnement
- Types de micros
Quels micros et pour quoi faire ?
Comparatif en situation des différents micros (filtres / atténuateurs, directivité).
Utilisation des accessoires (suspensions, bonnettes, pinces,..), pour quoi faire ?
Le casque d’écoute
- Les HF
Compréhension, réglages, fréquences
Entrée/sortie, alimentation...
- La synchro
Compréhension, réglages des tentacles
- Les enregistreurs
Quels enregistreurs et pourquoi faire ? Autonomes ou sur caméra ?
Principes de fonctionnement (Sound Device 633, Sound Devices 788TSSD, CantarX3...)
- La préparation du tournage
Méthodologie,
prévoir le pire,
la boîte à outils (connectique, adaptateurs…)
- Sur site : Les étapes
Analyse de l’environnement
Les contraintes liées au tournage, les contraintes du lieu
Comment faire un choix ? Le dialogue avec l’équipe
Quel matériel ? Quel dispositif ? Où se placer ?
Comment s’organiser pour anticiper un événement ?
Les tests
- Le tournage
Le langage, les codes, les fonctions de chacun
Quels types de prise de son ? Le son seul, le son d’ambiance, le reportage, l’interview…
Quei faire avant le début du tournage ?
De quels renseignements ai-je besoin? Auprès de qui vais-je les obtenir ?
Le repérage physique des éléments, accessibilité, lumière et mouvements possibles
L’organisation des prises et réglage de l’enregistreur, l’indexation, la synchro à deux caméras, le time code
- Les personnages
Les personnages prévus à l’image, actifs et non actifs
Le rapport avec les personnages, comment rassurer, gérer le stress ?
- Ça tourne !
Techniques de prise de son :
Le travail de la perche, le micro-cravate et ses accessoires, fixation micro et micros HF…
Écouter la voix, et optimiser en permanence la prise de son. La proximité, l’éloignement, le timbre, gérer les parasites, écouter, toujours écouter
Prévoir l’ imprévu et comment réagir ? Le meilleur choix dans l’immédiateté. Intervenir, couper ? Comment décider ? Dans quels cas ?
Comment optimiser son écoute ?
- C’est dans la boîte.
Vérifier les écoutes, organiser les prises, transférer, sauvegarder, faire un rapport son
L’analyse de son travail, la satisfaction personnelle, tirer parti de cette expérience et capitaliser pour s’améliorer
Pratique et exercices
Informations Complémentaires
Supports fournis aux stagiaires :
Microphones : Sennheiser MKH416P48 + Rycote + suspension, Sennheiser MKH60P48 + Rycote + suspension Cinéla
Sennheiser MKH406P48 + Rycote + suspension Cinéla + perche VDB + accessoires
Schoeps CMC641 (Hypercardioïde) + Rycote + suspension Cinéla + perche + accessoires 1 couple MS Schoeps avec bonnette Zephyx
HF: Audio Limited RMS 2020 avec capsule Tram TR50 et Sanken COS11,
Enregistreur : Sound Devices 788TSSD + CL8 + CL2 + CL Wifi, Sound Device 633, CantarX3 -24 Pistes
Logiciels : Wingman, Wave agent, Tentacle Studio...
1 stagiaire par poste de travail
Évaluation pédagogique la prise de son pour l'image :Évaluation continue tout au long de la formation
Planning d'une journée type9h00 - 12h30 Alternance de théorie et de mise en pratique
13h30 - 17h00 Alternance de théorie et de mise en pratique
Formateur
Chef Opérateur du son, Jean POURCHIER travaille dans le domaine de la fiction (série TV, unitaire TV, cinéma), publicité, documentaires, reportages et plateaux TV. Il s’est spécialisé dans la prise de son à l’image.
Évaluation et Satisfaction des Participants
Communication des objectifs et du programme avant la formation | 4,50 |
Organisation et déroulement de la formation | 4,00 |
Composition du groupe (nombre de participants, niveaux homogènes) | 5,00 |
Adéquation des moyens matériels mis à disposition | 4,00 |
Conformité de la formation dispensée au programme | 4,50 |
Clarté du contenu | 4,50 |
Qualité des supports pédagogiques (films, vidéos, éléments sonores, livres, exercices, documents PDF...) | 4,00 |
Animation de la formation par le ou les intervenants | 4,50 |
Progression de la formation (durée, rythme, alternance théorie/pratique) | 4,50 |
La formation a-t-elle répondu à vos attentes initiales ? | 5,00 |
Pensez-vous avoir atteint les objectifs pédagogiques prévus lors de la formation ? | 5,00 |
Estimez-vous que la formation était en adéquation avec le métier ou les réalités du secteur ? | 5,00 |
Le lieu de formation et son environnement était-il propice à recevoir une bonne pédagogie ? | 5,00 |
Recommanderiez-vous ce stage à une personne exerçant le même métier que vous ? | 4,50 |